Les plantes du Jardin des traversées
En sortant de du grand hall d’accueil, s’offre la perspective du jardin.
Au premier plan, on trouve une bambouseraie, suivie par les plantations vivrières et les espèces présentes dans les jardins océaniens. Ici, l’espace est cultivé, organisé, rangé. Les plantes se font nourricières à l’instar des bananiers et papayers, symboliques avec les fougères arborescentes et le santal, ou ornementales comme l’euphorbia qui marque traditionnellement l’entrée des tribus.
En continuant, on tombe sur le creek sec, lieu de fraîcheur et d’abondance, riche de ses plantes tropicales. Puis, le deck, espace de jeu ou de repos, a pour vocation d’accueillir les promeneurs pour une halte. Dans son prolongement, le sol, façonné en buttes, représente les mouvements géologiques et l’activité de la croûte terrestre. La végétation endémique dessine ici des vagues ou des déplacements de terrain qui symbolisent le détachement de la Nouvelle-Calédonie du super-continent, le Gondwana.
La nature reprend le dessus et la balade s’ouvre plus loin sur le maquis minier, écosystème unique composé de fleurs archaïques (famille des protéacées), d’araucarias et de kaoris.
Le dernier jardin nous ramène au
temps des dinosaures, célébrant la
nature sauvage et les plus anciens systèmes végétaux : cycas, fougères arborescentes…
Et aussi…
Outre le Jardin des traversées, une multitude de plantes et d’arbres issus des différents écosystèmes présents en Nouvelle-Calédonie habille les espaces verts du Médipôle : palmiers royaux, fougères, cocotiers, cerisiers bleus, pins colonnaires, niaoulis, faux-tabac, bois noir, bananiers, cycas, papayers…
On retiendra, entre autres, la cordyline, plante au toupet rouge, vert ou rose, que l’on trouve au voisinage des habitations, des champs ou des sépultures, et qui éloigne les mauvais esprits et possède des vertus protectrices dans la tradition kanak.