Un peu d’histoire
L’origine du Centre Hospitalier Territorial Gaston-Bourret remonte à 1854, avec l’arrivée du Capitaine Tardy de Montravel en Nouvelle-Calédonie. Il entreprend la construction du Fort Constantine, dominant le port, dans lequel naît en 1860, l’hôpital maritime, qui devient dès 1870 hôpital militaire. Le personnel est choisi parmi les libérés ou les forçats. En 1898, il devient hôpital colonial et sa direction est confiée au directeur du service Santé.
Les locaux, bâtis sous une forme pavillonnaire, vont évoluer au fil des ans :
- Construction de bâtiments supplémentaires en 1901
- Mise en place d’un service de Réanimation de 14 lits en 1938
- Création du service de Neurologie en 1964
- 20 lits de cardiologie, 12 post opératoires et une unité de Néonatologie (8 couveuses et 5 lits) sont créés en 1979.
- En 1980, une nouvelle unité regroupant la Maternité, la Gynécologie et l’Obstétrique voit le jour et les services de Chirurgie sont installés dans le bâtiment principal du CHT. Les spécialités ORL Ophtalmo-Stomato, quant à elles, sont regroupées dans un pavillon moderne.
En 1981, l’hôpital devient Centre hospitalier territorial de Nouméa, puis Centre hospitalier territorial de Nouvelle-Calédonie. La direction est alors confiée à des cadres civils. L’hôpital reprend les principes de base des hôpitaux métropolitains, sous tutelle technique et administrative de la Direction territoriale des Affaires sanitaires et sociales (DTASS), créée en 1984.
Un plan directeur de restructuration, permettant d’humaniser et de rénover le bâtiment obsolète, est adopté par le Conseil d’administration :
- 1982 : construction des bâtiments administratifs
- 1983 : 1ère tranche avec les services de Cardiologie (24 lits), d’Hépato-Gastro-Entérologie et de Médecine interne (22 lits). 2ème tranche pour les services de Médecine interne (32 lits), de Chirurgie orthopédique (47 lits) et de Chirurgie viscérale (41 lits)
La rénovation des services d’hébergement se poursuit jusqu’en 1986.
L’extension du CHT
Le 1er juillet 1983, la Clinique privée de Magenta (123 lits) est rachetée, tandis que les centres Raoul-Follereau et Col-de-la-Pirogue sont rattachés au CHT en 1990.
Un premier scanner est installé en 1989, le SAMU (Service d’aide médicale d’urgence) est mis en place à partir de 1990, tandis que le centre d’Hémodialyse et les surfaces techniques sont créés à Magenta. En 2000, à l’occasion de la construction d’un nouveau bâtiment sur le site de Gaston-Bourret au centre-ville, le plateau technique, regroupant le service des Urgences, les Blocs opératoires, le service de Réanimation et les Soins intensifs, et l’unité de Stérilisation voient le jour.
La modernisation du CHT se poursuit en 2004 avec la nouvelle cuisine, puis en 2006 le pôle logistique (magasin général et pharmacie).
En 2005, pour la première fois en Nouvelle-Calédonie, une IRM est installée, suivie en 2007 par une salle d’imagerie vasculaire et cardiologique permettant, en particulier, les coronarographies.
En 2006, l’établissement met en service un laboratoire de biochimie et développe de nouvelles capacités d’hospitalisation.
Le Médipôle, un hôpital pour l’avenir
De 2011 à 2015, le CHT Gaston-Bourret s’est doté d’un projet d’établissement fixant les grandes orientations stratégiques pour lui permettre de poursuivre sa réorganisation en attendant sa reconstruction totale sur un nouveau site en 2016.
C’est en effet là, le grand projet d’avenir du CHT : construire un hôpital entièrement neuf, le Médipôle, regroupant sur 90 000 m2 l’ensemble des structures dispersées sur plusieurs sites.